Art Tainos

Lorsque Christophe Colomb et ses hommes abordèrent cette île des Caraïbes qu’ils nommèrent Hispaniola  en  1492  ils y découvrirent un peuple amérindien pacifique et accueillant, installé sur ces terres depuis plusieurs centaines d’années, probablement originaires de l’Orénoque parlant la langue Arawak : les Tainos.

Taino, signifie  noble (ou bon homme) synonyme de divin, ce peuple était spirituellement avancé pratiquait des rituels ancestraux pour communiquer avec les esprits et avait développé une culture artistique fortement empreintes des traditions Maya.

D’après le moine Las  Casas, l ’île Quizqueya abritait 3  millions de Tainos  organisés en chefferies ou royaumes, gouvernés par les « caciques », regroupés en villages, se consacraient à l’agriculture sur une  terre généreuse. L’abondance  et la variété de leurs cultures, leurs techniques et leurs outils attestent d’une grande connaissance de leur milieu ambiant. Ils appréciaient la musique, la danse,  le jeu de pelote ou batey, l’artisanat et les rituels religieux.

La caste des travailleurs agricoles, les Naborias, consacraient une grande partie de leur temps  libre aux rituels et à la fabrication d’objets de culte : amulettes, idoles ou zemies, spatules vomitives  pour le rituel de la « cohoba », inhalateurs à poudre hallucinogène, duhos (siège cérémoniel de cacique), les masques, poteries et vases ciselés.

Ces habiles artisans et excellents sculpteurs travaillaient les bois durs, la pierre, les coquillages et l’os de baleine, fabriquaient du tissu et des vanneries.

Les Tainos et leurs ancêtres ont produit d’innombrables objets utilitaires pour leur vie quotidienne ou leur travail aux champs et de très nombreux objets cérémoniels symboliques dispersés dans tout le pays y compris dans la Péninsule de Samana.

Voici quelques exemples des objets les plus symboliques de l’art Taino